Mon expérience avec le burn out de l'entrepreneur et les conclusions que j'en ai tiré

J’ai fait ma rentrée il y a quelques jours maintenant, bien en décalage avec beaucoup de monde, parce que j’ai pris 5 semaines de vacances pour la première fois depuis mes 2 ans et demi d’entreprise. Et j’en avais besoin plus que jamais, puisque, si tu me suis sur Instagram, tu l’as sûrement lu, j’ai frôlé le burn out cet été. Le pire, c’est que j’avais déjà vécu cette situation, en moins dramatique, il y a presque exactement un an.

J’ai encore une fois oublié de prendre soin de moi. 

J’écrivais cet article il y a quasiment une année, jour pour jour, et je venais t’annoncer que j’avais presque vécu le burn out. Mais en réalité, j’en étais tellement loin, tellement par rapport à cette fois-ci. Là, j’ai vraiment pu l’entrevoir et le frôler du bout des doigts, malheureusement. J’avais commencé à évoquer quelques pistes pour m’en extirper à temps, mais c’était bien insuffisant face à la tonne de travail qui allait m’arriver sur le coin de la figure en 2019.

Finalement, ce malheur récurrent chez l’entrepreneur n’était-il pas un passage quasiment obligatoire ?
Pouvait-on réellement éviter le burn out lorsqu’on est chef d’entreprise ?

Pourquoi j’ai été jusqu’à atteindre mes limites ?

Juin 2019, je termine ma saison de danse, mon planning censé s’alléger se remplit finalement très vite avec une grosse formation sur deux mois qu’on me booke un peu avant. J’ai donc des heures de contenu à créer, vite, et des heures de cours à donner tout en continuant de gérer mes contrats habituels. Ce qui devait arriver arriva, je tombe malade. Le genre de rhume qui ne veut pas te quitter, je perds ma voix, of course, et je n’arrive pas à me remettre. Impossible. Mon corps parle, mais je ne l’entends pas, je ne l’écoute pas. Je continue mon chemin d’entrepreneuriat, et j’enchaîne les actions pour remplir à bien mes obligations et les devis signés.

Ajouté à toutes ces configurations-là, je gère mal mon temps. J’ai toujours été très organisée pour réussir à gérer les multiples casquettes de ma vie, et là, je le fais à moitié, je ne suis pas mon planning, je galère et je gère mal mon emploi du temps. J’ai l’impression qu’il me file entre les doigts et que jamais je n’arriverai à tout finaliser.

Alors je continue de forcer, de foncer. Je ne connais plus aucune limite. Je travaille tard, dors peu, me lève tôt pour donner mes formations, la spirale commence à se construire, et je ne le vois même pas. Je m’emprisonne moi-même et je continue de pousser encore plus loin en n’ayant quasiment plus aucun moment OFF. J’insiste, je me dis qu’il ne me reste que quelques semaines à tenir avant de partir en vacances, bref, je m’accroche à tout ce que je peux pour ne surtout pas changer la cadence. J’arrête de prendre du temps pour moi, mon entreprise devient ma seule priorité, et j’en oublie que je suis mon outil principal. Tu l’as compris, je prends à la chaîne toutes les pires décisions possibles quand on s’approche d’un burn out.

Les signaux qui m’ont permis de voir le drame arriver, juste à temps

Mais à nouveau, j’ai ouvert les yeux, juste à temps. J’ai reconnu certains symptômes, comme l’année dernière, j’en ai aussi découvert des pires, un peu plus dangereux et douloureux. Et à nouveau, j’ai pu me reprendre sur le fil, avant de sombrer peut-être définitivement.

– perte de motivation
– d’efficacité
– mauvais sommeil
– peu d’énergie
– plus de plaisir dans mon travail
– je me forçais pour chaque tâche
– plus d’idées
– l’impression de ne devoir faire que des choses qui ne me plaisaient pas
– plus de temps pour faire ce que j’aime
– malade x1000 et en continu

Mais j’ai pu agir juste à temps

Comme je te l’ai dis, ce burn out, je l’ai vu s’approcher de moi, de très très très près, mais je n’y suis pas entrée. Je le sais parce que j’ai simplement remontée la pente, très vite, et surtout, parce que je ne me suis pas écroulée. Mais pour pouvoir respirer à nouveau et modifier mon approche de l’entreprise, j’ai pris le temps de faire quelques changements plutôt conséquents dans mon quotidien.

J’ai commencé par faire un break immédiat. Dès le moment de trop, j’ai tout stoppé. Plus aucun instant consacré au travail, il fallait que je fasse marche arrière tout de suite. J’ai donc déconnecté au maximum, pour arrêter les dégâts. Mais évidemment, ça n’a été que la première partie du job.

J’ai ensuite placé en priorité mon outil principal : moi. J’ai pris du temps, énormément, pour moi. J’ai fait des choses que j’aime, qui me procurent du plaisir et je suis restée focus sur l’essentiel. Mais pour pouvoir revenir sur le long terme, j’ai dû réaliser un travail bien plus en profondeur.

J’ai passé mes 5 semaines de vacances à travailler et réfléchir sur une nouvelle organisation pour ma rentrée 2019. J’ai listé les problèmes que j’avais et j’ai construis un nouveau mode de fonctionnement (que je teste depuis deux semaines et que je sur-valide, je te prépare un autre article d’ici la fin de la semaine pour t’en dire plus) autour de ce qui ne fonctionnait pas pour le rendre agréable, fluide, efficace et sans stress.

J’ai également pris la décision de prendre soin de moi, de revoir mon hygiène de vie, pour contribuer à mon bien-être et à ma nouvelle priorité, à savoir ma personne, mon mental, mon enveloppe corporelle, mon âme, bref, moi en entier.

 

Les conclusions que j’ai tiré de ce « presque burn out »

La première chose assez affolante que j’ai pu constaster, c’est le nombre d’entrepreneurs dans le même cas que moi. Quand j’ai commencé à parler de cette période-là, quand j’ai communiqué sur le fait que, non, ça n’allait pas, ça n’allait plus et qu’il me fallait trouver des solutions, j’ai reçu énormément de témoignages de personnes qui entreprennent, qui s’oublient et qui sombrent. Au-delà du fait de m’aider moi, j’ai une petite lueur qui s’est allumée et qui m’a fait comprendre que de cette expérience, je devais tirer des leçons mais aussi les partager pour aider les autres. A suivre…

Plus personnellement, j’ai vite accepté qu’il me fallait une nouvelle méthode d’organisation, je devais complètement revoir mon mode de fonctionnement, et vite. Et comme je viens de te le dire, je pense l’avoir trouvé, et un sentiment de bien-être m’habite et ne me quitte plus depuis deux semaines : ça fait un bien fou.

Je m’oblige aussi à me poser des limites, notamment sur le nombre de contrats que j’accepte de façon mensuelle. Mon entreprise marche très bien, tant mieux, mais je ne pouvais pas continuer à accepter la réalisation de sites ou de coachings sans fin. Je suis humaine, le nombre d’heures dans une journée n’est pas extensible, ma concentration non plus, j’ai donc posé des nombres, pour m’obliger à devenir réaliste, raisonnable. Et aussi, pour me faire réfléchir sur comment continuer à développer mon chiffre d’affaire sans prendre trop de contrats. Ce cheminement continue d’avancer…

Et dans ce processus, j’ai aussi compris que j’allais devoir me créer des outils pour me faire gagner du temps, pour guider mon process et me soulager, bref, pour m’aider tout au long de mes collaborations et réalisations.

Tout ça pointe vers un même objectif : celui de me dégager du temps, pour le prendre pour couper, faire des moments OFF plus conséquents, et me consacrer à moi.

 

Je redeviens ma priorité, mon esprit est soulagé, mon travail meilleur et mon business continue de prospérer.

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